Remplacer par une vue d'ensemble

La province de Flandre occidentale soutient notre partenaire Bethany Kids au Kenya.

Cette subvention de 10 500 euros permettra à notre partenaire de former le personnel médical, les parents et les autres personnes s'occupant d'enfants atteints de spina-bifida et d'hydrocéphalie à la prise en charge tout au long de la vie des enfants atteints de ces maladies.

L'équipe de Enfants de Béthanie nous ont envoyé le rapport saisissant de leur visite au domicile de Patrick Njoroge à Dandora, près de la capitale Nairobi.

Visite à domicile de Patrick Njoroge à Dandora, Kenya

Le 22 janvier 2024, l'équipe (composée de Geoffrey Musyoka, Joseph, Francisca, Carol et Mama Leone) a rendu visite à Patrick Njoroge (16 ans), né avec un spina-bifida et vivant avec ses parents à Dandora.

À notre arrivée, nous avons été accueillis par une odeur nauséabonde provenant de la rivière d'eaux usées située à quelques mètres de leur maison. Le pont qui mène à sa maison est constitué de vieux troncs d'arbres. Il nous a fallu beaucoup d'efforts pour traverser le pont et Joseph a dû soutenir Francisca. Il était déjà clair qu'il y avait un gros problème, car Patrick se déplace en fauteuil roulant et le pont n'est pas adapté aux personnes handicapées. Nous avons également découvert que Patrick utilise un seau comme toilettes parce qu'il ne peut pas utiliser les anciennes toilettes situées à l'extérieur de la maison, qui ne lui sont pas accessibles. Nous avons conseillé à la mère d'acheter un siège en plastique et de faire un trou pour lui.

Nous avons également constaté que Patrick avait laissé son fauteuil roulant à Joytown. Il reste assis en permanence et sa mère doit le soutenir lorsqu'il doit se déplacer d'un endroit à l'autre. L'environnement extérieur n'est pas du tout adapté aux fauteuils roulants et c'est peut-être pour cette raison que Patrick a laissé son fauteuil roulant à Joytown.

Patrick a une sœur (Elizabeth) âgée de 13 ans. Elle a terminé la huitième année l'année dernière avec 270 points et n'est pas encore passée en première année parce qu'elle n'a pas de frais de scolarité. Leur père, qui occupe des emplois occasionnels sur des chantiers de construction, est le seul soutien de famille, mais les relations entre leur père et leur mère sont difficiles depuis longtemps. Ils vivaient séparément et le père ne s'occupait pas d'eux jusqu'à récemment, lorsque la mère est tombée très malade (et semble toujours très malade) et n'a plus été en mesure d'exercer ses emplois occasionnels.

Patrick, 16 ans, a terminé la huitième année l'année dernière avec 216 points sur 500 et devait entrer dans la première classe de Joytown la semaine dernière. Ce sont de bonnes notes pour lui, car il a dû manquer de nombreux cours pendant près de deux ans parce qu'il était malade. Le garçon n'est pas encore entré à l'école secondaire parce qu'il n'a pas encore payé les frais de scolarité et qu'il n'a pas d'argent pour acheter un uniforme pour la première classe.

La mère de Patrick, qui est également malade depuis un certain temps, a supplié en vain ses oncles de subvenir aux besoins de l'enfant. Ses parents, originaires de Muranga Kangema et âgés, ont des emplois précaires et ne peuvent pas non plus subvenir à ses besoins. Sa mère a demandé une bourse scolaire (5000 Ksh - environ 33 euros) mais ne sait pas quand l'argent sera disponible.

Nous l'avons encouragée à ne pas abandonner, nous pensons qu'une porte s'ouvrira pour que ce garçon aille à l'école secondaire. Nous avons également décidé, en tant qu'équipe, d'aider Patrick et, dans l'attente d'une échographie rénale, nous avons convenu que la mère emmènerait Patrick à l'hôpital de Kijabe mercredi pour un examen de contrôle. La mère de Patrick n'a pas d'argent pour se rendre à Kijabe, mais nous avons décidé de l'aider. Mama Leon a acheté de la farine de maïs, du riz, du sucre et du ndengu pour la famille.

L'équipe demandera également à BethanyKids d'aider Patrick à payer ses frais de scolarité. Cette aide peut diminuer d'un semestre à l'autre, car sa mère travaille 24 heures sur 24 pour trouver d'autres aides auprès de diverses organisations.

Un sourire apparaît sur le visage de la mère de Patrick. Elle nous est très reconnaissante et nous dit qu'elle a retrouvé l'espoir d'un avenir meilleur pour Patrick.

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