Voici la dernière partie de la visite de Pierre au Malawi. Dans cette cinquième partie, nous nous intéressons également à Chisamo et à sa mère, Emilie.
Voici la dernière partie de la visite de Pierre au Malawi. Dans cette cinquième partie, nous nous intéressons également à Chisamo et à sa mère, Emilie.
Je demande à Blessings s’il connaît un bon ergothérapeute qui pourrait travailler avec Emilie pour trouver des moyens d’améliorer la vie et les soins de Chisamo. Il pourrait peut-être s’asseoir avec un support pour le cou.
Notre conversation intime sur la vie et la mort est interrompue par quelqu’un qui souhaite rendre une visite avec un groupe de huit personnes. Il dit qu’il attendra dehors.
Nous terminons la conversation et je demande si je peux prendre une photo de famille.
Nous nous disons au revoir et je demande à Blessings de s’occuper du paracétamol. Je lui promets de lui envoyer une liste du matériel à apporter lors de chaque visite à domicile. C’est Ambrose, de l’Ouganda, qui s’en est chargé.
Janet demande pourquoi le deuxième fils ne va pas à l’école. C’est également très important. Je n’y avais pas pensé. Une autre mission pour Rose et Blessings.
Le groupe de visiteurs qui attendait à l’extérieur apporte des chaussures et de la nourriture. Deux boîtes de poisson et un sac de farine. Le chef du groupe a connu le père de famille à son travail. Le père ne veut pas vraiment demander de l’aide à ses collègues. Il a l’air un peu gêné, me dit-il. Je leur donne ma carte et demande à Blessings de les contacter pour travailler ensemble. Ici, toute aide est la bienvenue, mais de préférence une aide qui aide. Pour cela, il faut connaissances et informations. Blessings peut les informer sur le spina-bifida et l’hydrocéphalie.
Foto: Photo de groupe avec des dons
Entre-temps, je suis revenu à la maison et Ambrose m’a transmis son inventaire de matériel pour une visite à domicile.
J’ajoute le paracétamol à sa liste et je la lui transmets. Je remplace le lubrifiant coûteux pour le cathétérisme par de l’huile, qui fonctionne tout aussi bien, qui est moins chère et que l’on trouve partout. Un euro ne peut être dépensé qu’une seule fois.
Foto: liste d’Ambrose
Nous terminons ici notre récit de la visite du projet au Malawi, mais nous vous tiendrons au courant de l’état de Chisamo, d’Emilie et de la famille, ainsi que des autres personnes dont nous avons parlé dans ce récit en cinq parties : Notre collègue Rose, Blessings, Aisha et Razack.
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